Un jeune officier se retrouve parachuté au Liban, au sein des casques bleus français. La grande aventure à laquelle il aspire tourne vite à la pantalonnade. Là-bas, il fait face à l’inertie de l’ONU, aux caprices de ses chefs, aux mesquineries de ses camarades et à l’hostilité des habitants, et tout ce qu’il entreprend échoue plus ou moins piteusement. Mais dans une région aussi instable, la moindre maladresse peut avoir des conséquences dramatiques.

Cette satire du milieu militaire nous entraîne sur les traces des soldats français de l’ONU au Liban. Leurs irrésistibles mésaventures font ressortir le côté absurde de leur mission et le grotesque des postures guerrières. Car plongés dans le folklore onusien, ces valeureux peacekeepers affrontent un ennemi infiniment plus redoutable qu’une armée ou une milice, et que ni le canon ni l’héroïsme ne peuvent abattre : le sentiment de leur propre futilité.

L’école de rame est le premier roman du maintien de la paix.

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