Couverture : L’équipe du PSG contre Liverpool en demi-finale de la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, 10 avril 1997 (© Alain Gadoffre/Onze/Icon Sport).

Il faut avoir le cœur solide quand on supporte le Paris Saint-Germain, un club dont la vie mouvementée est intimement liée à celle de l’auteur, qui retranscrit ici avec humour et nostalgie les épisodes de cette histoire commune. Ceux des années 1990, lorsque, tout jeune, il suit avec émerveillement les épopées de Raí, Lama, Le Guen et sa patate de Pencran. Ceux des années 2000, quand, jeune adulte, il tente d’occulter sa passion, tandis que l’équipe menée par Pauleta se rapproche du précipice. Ceux des années 2010, enfin, où, en quête d’une hypothétique maturité, il vibre pour les exploits de Zlatan et sa bande, après que le PSG a été racheté par le Qatar. Dans ce récit de formation « autofootbiolistique », mêlant souvenirs, observations, rêves et témoignages, il raconte comment le fait d’aimer le club le plus détesté de France peut influer sur le cours d’une existence, d’une défaite inaugurale à la catastrophe finale, un soir de 2017. Les joies d’une vie de supporter sont de courte durée.

Nicolas Decoud est né quand Francis Borelli était président du PSG. Il a grandi dans le Sud, où tout le monde était pour Marseille, et vit à présent dans l’Est. Il a écrit L’École de rame (2019) et Premier jet (2021), tous deux parus aux éditions Médiapop.

Ce livre est le neuvième opus d’une collection qui se propose de faire le tour de France des clubs en compagnie d’écrivains définitivement acquis à la cause de leur équipe.