(avec des textes de Ayline Olukman, Cécile Becker, Elsa Flageul et Bertrand Gillig)

Elysian Fields est une archive du travail d’Ayline Olukman croisant peintures, photographies, dessins, collages et poèmes. Les techniques jouent entre elles et s’entremêlent.
Dans ces champs Élyséens, on croise des baigneuses. Des natures mortes. Des ossements égarés. Des fruits défendus. Des oiseaux de mauvais augure. Des eaux stagnantes. Des fleuves lointains. Des routes, souvent américaines. Des anciens dieux. Des paradis improbables.

Ayline Olukman invente des mondes pour exister. L’artiste crée des jardins clos où elle aime se perdre et puis, peut-être, se trouver. Elysian Fields est le lieu de ces errances.

Ayline Olukman est une artiste multidisciplinaire dont le travail aborde la notion d’inconscient, d’humanité et d’errance. Elle utilise la photographie, la
peinture, l’écriture et le dessin. Née à Strasbourg, en France en 1981, elle est diplômée de l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2005. Entre 2006 et 2015, Ayline Olukman alterne entre des périodes de travail dans son atelier à Strasbourg et des voyages, qu’elle considère comme des phases de recherches pour photographier et écrire.
De cette période résultent des expositions en France, mais aussi à New York, Bruxelles, Bâle, Londres, Göteborg, Shanghai ou Istanbul et la publication de deux livres aux éditions Médiapop, Small Eternity (2012) et America (2015), qui croisent textes et photographies. Après une résidence en 2015 au Point B à Brooklyn, elle s’installe et travaille à New York jusqu’en 2018. En juin 2018 elle est nominée finaliste des Voies-Off aux Rencontres de la photographie d’Arles. En octobre 2018, elle participe à la résidence du International Art Center of Shangjin en Chine. Elle a remporté le Prix du Verzasca Foto Festival 2019 (Suisse), où elle est exposée. Son troisième ouvrage, La Mue, publié en 2019, est sélectionné parmi les meilleurs livres photos 2019 par le PH Museum. En 2020 elle est nommée par Freelens au prix Mentor.